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Fukushima. Le scénario du pire.

Quel mauvais coup du sort. En japonais, « fukushima » se traduit par « l’ile du bonheur » (ou « l’ile de la bonne fortune »). L’histoire humaine retiendra hélas une toute autre signification.

Face à la catastrophe nucléaire japonaise, peut-on continuer à se voiler la face longtemps? Déconseillé aux âmes sensibles.

En préambule.

Nous sommes honteux. Nous profitons tous de l’énergie électrique tirée du nucléaire. Nous savons tous, depuis qu’on a compris en quoi consiste vraiment la technologie nucléaire, qu’on allait probablement vivre une « ultime catastrophe nucléaire » un jour ou l’autre. Soyons honnêtes, on se le disait tous, c’est ancré dans l’inconscient collectif, mais on fermait les yeux en n’osant finalement pas y croire. On nous disait « on a pensé au pire, mais ça n’arrivera pas, le nucléaire, c’est vraiment sûr ». D’ailleurs on nous le dit encore. On trouve encore des scientifiques, des politiciens, et même des dirigeants de pays occidentaux venir à la télévision dire « le nucléaire, malgré le Japon, ça reste vraiment sûr, on va augmenter la sécurité, mais on va continuer à exploiter le nucléaire », et c’est vrai : on va continuer à exploiter la technologie nucléaire, car trop stratégique. Aucun pays du monde moderne ne peut s’en passer sans alternative crédible solide (à moins de décroître, ce qui n’est pas au programme).

Tchernobyl était pourtant, pour les européens, une sorte de signal d’alarme « sans frais » (avec ses 40 morts officiels, ou ses 600000 morts officieux, selon le rapport qu’on veut bien prendre en compte, et qui ne comptabilise pas les morts à venir dans les 100 prochaines années au moins).

Le véritable impact de Tchernobyl en Europe, c’est probablement des dizaines de millions de gens « plus ou moins contaminés » à un moment, avec un impact « plus ou moins visible » sur leur santé (qui restera à jamais indémontrable), qui vivront « plus ou moins bien » et « plus ou moins longtemps » avec leurs pathologies (cancers de la thyroïde, mais aussi d’autres formes de cancers probablement, et également pathologies cardiaques, diabètes sucré, sinusites dégénérescentes, abcès du cerveau, malformations à la naissance, etc.).

Du coup, officiellement on ne peut pas dire la vérité sur les conséquences probables de la catastrophe japonaise. Alors évoquons officieusement l’improbable. Chacun retournera à ses occupations ensuite, ou pas, n’est-ce pas.

Les faits.

À la date du 23 mars 2011, ce ne sont pas seulement 3 réacteurs de la centrale de Fukushima Dai-ichi qui présentent un risque nucléaire majeur critique (ce qui est déjà impensable, et ingérable), mais bien 7 réacteurs en situation d’urgence nucléaire, avec ceux des centrales de Tokaï et de Onagawa. C’est un scénario rarement envisagé même dans les pires publications apocalyptiques de science-fiction. Sur place, ils sont entrés dans une phase dite « procédure ultime », c’est un peu le « sauve-qui-peut » en matière de gestion de crise nucléaire : faire tout ce qui est imaginable immédiatement pour préserver au maximum les retombées sur les populations et sur l’environnement.

Dans ce type de problématique, ce n’est pas tant l’explosion des enceintes autour des réacteurs qui pose problème, mais c’est en réalité l’instabilité des « piscines à combustibles » qui contiennent plus de 100 tonnes de matériel nucléaire hautement toxique, souvent usagé, stocké « en attente de retraitement ». Certains de ces matériaux sont du MOX (« Mélange d’Oxydes »), un combustible nucléaire parmi les plus toxiques. L’ironie de l’histoire c’est que la centrale de Fukushima venait de démarrer l’exploitation de ce combustible un mois avant la catastrophe.

La prospective.

Fukushima, c’est évidemment plus grave que Three Mile Island, c’est aussi bien plus grave que Tchernobyl. Qui peut croire le contraire? Je peux faire simple. En matière de catastrophe, on ne connait pas pire risque que les potentiels ravages du nucléaire sur notre planète, et on a pas connu pire catastrophe sur terre dans l’histoire humaine récente. Mais la population du monde ne le voit pas encore sous cet angle. C’est voulu bien sûr. Sinon la panique serait de nature à constituer la prochaine catastrophe à gérer. D’ailleurs, il suffit de regarder les choses en face. On ne parle déjà plus du tremblement de terre de magnitude 9. On ne parle même plus du tsunami produisant une vague géante de 10m, déferlant à 300km/h sur une centaine de km de côtes japonaises et noyant tout sur une bande de 5km de large dans les terres. On ne parle que de la catastrophe nucléaire. On a clairement franchi un nouveau « gap ».

Que peut-on dire aux japonais? Savent-ils que dans les mois qui viennent, une zone d’exclusion permanente autour de la centrale de Fukushima, d’un rayon de 20 à 80km va peut-être couper le pays en deux, à jamais? Savent-ils que le Japon est probablement condamné à un destin sombre, par l’irradiation continue qui va durer encore des semaines, des mois, des années… probablement des siècles? Les japonais savent-ils qu’ils vont être considérés « indésirables » dans tous les aéroports du monde, et que tout ce qu’ils produiront ne pourra quasiment plus être exporté, faute de clients craignant de s’approvisionner en produits contaminés? Savent-ils que toutes leurs cultures végétales seront suspectes pour des dizaines et des dizaines d’années? Que leurs poissons seront probablement impropres à la consommation humaine? Savent-ils que même leurs technologies électroniques ne les sauveront probablement pas cette fois? Nul ne peut prédire quel sera l’avenir du peuple japonais, mais on est à peu près certain qu’ils traverseront des moments très dramatiques. Leur gouvernement aura bien du mal à relever le défi de l’après Fukushima, car Fukushima n’est pas Hiroshima, c’est une autre histoire.

Pire. Si par malheur le japon était à nouveau frappé par une réplique sismique suffisamment sérieuse pour endommager davantage les infrastructures des réacteurs, les conséquences pourraient précipiter la population humaine dans un processus d’extinction. Et la terre bouge là bas en permanence, il ne se passe quasiment pas un jour sans qu’une secousse magnitude 5 au moins ne soit enregistrée depuis le 11 mars 2011.

Alors, maintenant, que peut-on dire aux populations humaines partout sur la planète?

Fukushima, ce sont plusieurs réacteurs nucléaires, probablement entrés en fusion, ou en situation d’entrer en fusion. Aucune technologie humaine ne peut interrompre ou atténuer sérieusement ce phénomène physique « incontrôlable », sûrement pas une technologie consistant à refroidir les combustibles avec de l’eau de mer. Concrètement, ça ne va pas exploser. On ne va probablement pas voir un champignon nucléaire. On va assister à la fusion du combustible, à une température de 2000°, qui va se transformer en lave, le corium. Ce matériel en fusion va probablement transpercer la cuve en acier et traverser les fondations en béton avant de se refroidir un peu plus en profondeur. Ensuite, pendant plusieurs centaines d’années, l’endroit sera une « source radioactive », la plus nocive sur terre.

De toute évidence, de cette source radioactive (et je parle bien de source « active ») vont se dégager en permanence des éléments radioactifs, dégagés dans l’air au dessus des réacteurs qui auront fondu, à partir de ce « cimetière nucléaire ».

À noter là une différence avec la catastrophe de Tchernobyl. Là bas, le coeur a explosé pendant qu’il était en activité. D’un coup, tout le combustible s’est dispersé instantanément dans un rayon proche du coeur (et a été ramassé et rassemblé par ceux qu’on appelait les « liquidateurs »). À Fukushima, les coeurs n’ont pas (encore) explosé, ils sont arrêtés techniquement depuis le tremblement de terre, mais les combustibles ne sont plus refroidis, et c’est le processus de fusion, puis de lave active qu’on redoute le plus (car comme évoqué plus haut, aucune technologie humaine ne permet d’en venir à bout à ce jour).

On craint donc que les coeurs de la centrale de Fukushima deviennent (ou ne soient déjà) chacun une source radioactive incontrôlable, « à l’air libre ». Impensable, incroyable, mais vrai.

Objectivement, la radioactivité qui va se répandre immédiatement dans l’environnement au Japon, puis par les vents des hautes altitudes (courant-jet ou « jet stream » d’ouest en est) vont inévitablement contaminer toute la planète.

Depuis le Japon, les courants aériens susceptibles de transporter les rejets hautement toxiques traversent le Pacifique, puis le territoire des États-Unis, puis l’Atlantique pour atteindre l’Europe et la Russie en moins d’une dizaine de jours seulement, et continuellement.

Durant tout ce trajet, les particules radioactives vont se diluer dans les masses d’air, puis retomber progressivement pour contaminer l’immense majorité de l’environnement. Je préfère être clair à ce sujet : quand je parle de dilution, je ne parle pas de diminution du risque radioactif, ou de réduction de l’intensité de la toxicité. Les particules radioactives, bien que diluées dans la masse, ne perdent en aucun cas leur potentiel hautement radioactif, pour des dizaines, voire des centaines d’années.

Les scientifiques le savent mieux que nous, d’infimes particules radioactives suffisent pour contaminer un homme, un animal ou leur nourriture. Personne ne dit rien, car il n’y a rien à dire, on a déjà tout compris. Si l’environnement est contaminé localement, même « en infime quantité avec un risque nul pour les populations » (dixit les autorités), on sait aussi qu’une infime quantité suffirait à nous contaminer.

Pour conclure.

On ne va pas arrêter rapidement le processus nucléaire en cours à la centrale de Fukushima (que ce soit concernant la fusion éventuelle des réacteurs, ou des combustibles stockés en piscine), pendant encore longtemps des éléments radioactifs vont se répandre massivement dans l’environnement, et continuellement des « nuages radioactifs » traverseront des zones habitées par des humains, des animaux et leur nourriture.

On a pas fini d’en parler. Bien que le nucléaire semblait magique sur le papier il y a encore quelques dizaines d’années, plus tôt nous aurons imaginé et développé une technologie alternative, plus tôt nous éviterons encore pire situation que ce que nous sommes en train de subir.

S’il fallait un signe pour comprendre que nous metions l’humanité en danger, cette fois nous l’avons.

L’essence à plus de 2 euros le litre peut-être pour bientôt!

Nous observons depuis quelques mois un mouvement spéculatif autour du prix du baril de pétrole.

Certains évoquent une bulle qui va se dégonfler, d’autres, plus nombreux estiment qu’on s’installe dans une tendance lourde, haussière et de long terme. Dans tous les cas, le consensus est à un baril plutôt cher, au delà de 120$ à moyen terme.

Dans le même temps, la parité euro dollar actuellement très défavorable va finir par se dénouer au profit d’une hausse rééquilibrante du dollar face à l’euro d’ici quelques mois, ce qui va avoir un effet de levier dévastateur sur le prix du brut, payé en dollar en zone euro.

Dans l’hypothèse d’un baril cher, en pratique plus le dollar va se réévaluer face à l’euro, plus le prix payé par les européens sera élevé. L’argumentation qui consiste à dire que la zone euro protège durablement est totalement imaginaire et illusoire, c’est simplement un concours de circonstance très temporaire et fragile.

Par exemple, un baril installé à 150$ dans un marché où le dollar vaudrait 1,20 ou 1,30 euros, aurait pour effet de mettre le prix du sans plomb 95 autour de 2 euros, en quelques mois seulement.

Le paradoxe infernal, c’est que la Banque Centrale Européenne, et beaucoup de dirigeants européens travaillent fortement avec les américains pour ramener une parité euro dollar acceptable (c’est à dire nettement plus attractive et équilibrée qu’aujourd’hui), tout en affirmant qu’ils travaillent aussi pour que le pétrole baisse de prix.

Cette équation est irrésolvable. Dans un sens comme dans l’autre, les drames sont inévitables, économiques et sociaux. Selon moi, ce n’est qu’un début.

Plusieurs solutions existent, toutes très difficiles à mettre en œuvre et elles ne le seront probablement jamais. On évoque par exemple la suppression pure et simple de la cotation du baril des marchés financiers, des pressions sur les pays producteurs, y compris des pressions qui se feraient menaçantes et unilatérales ou encore la diminution des taxes gouvernementales.

Les états européens ne sont pas favorables à un plafonnement des taxes gouvernementales sur le prix de l’essence, et de toute manière leur inertie sera très forte avant que des mesures soient mises en œuvre. Probablement que les gouvernements seront contraints par les peuples à intervenir, ce qui veut dire une forme de révolte de grande ampleur.

Par ailleurs, aucune étude sérieuse ne se hasarde à évaluer l’inflation générale dans le cas où le pétrole reste cher. Le phénomène de stagflation, qui n’est pas retenu par Christine Lagarde la Ministre de l’Économie, reste donc hélas le scénario le plus probable, auquel nous sommes donc le moins préparés, y compris au plus haut niveau.

Quelle est la bonne stratégie énergétique?

Dans un certain temps, les énergies naturelles primaires qui sont le pétrole et le gaz viendront à disparaître de notre champ d’application industriel et commercial. D’ici quelques années, certains disent 30 ans, mais d’autres, beaucoup plus crédibles, prédisent 2010 ou 2012 au moment du « peak oil », nous devront assez subitement admettre de changer fondamentalement une quantité de choses qui font notre quotidien.

De mon point de vue, il est fort probable qu’au rythme où vont les choses, nous serons durablement concernés par ce phénomène à l’horizon 2015, même si effectivement ses premiers effets se feront sentir dès 2008, notamment par la baisse du pouvoir d’achat et la baisse de la rentabilité des activités économiques, tous deux compressés par la hausse du coût des matières premières.

En réalité, la discussion concernant le moment de la rupture d’approvisionnement est presque inutile et fortuite. Que ce soit dans 10, 20 ou 30 ans, nous sommes de toute manière déjà trop proche de l’échéance. Nous devons immédiatement déclencher des initiatives massives qui débouchent sur des résultats concrets en matière énergétique. L’électricité restera l’énergie inévitable. Maintenant reste à savoir comment la produire.

Selon moi, il y a un certain nombre de choses qu’un gouvernement sérieux devrait mettre en œuvre immédiatement.

Tout d’abord, il faudrait démocratiser les énergies naturelles renouvelables, solaires et éoliennes. C’est facile à dire, mais c’est aussi facile à faire. Qu’on ne vienne pas nous expliquer qu’implanter une technologie solaire ou éolienne est plus compliqué, plus coûteux et plus dangereux qu’une implantation nucléaire. Tout au plus, on pourra nous expliquer que cela rapporte moins à l’état, et moins aux industriels. Très honnêtement, ce soucis de profit ne doit pas être un paramètre à prendre en compte prioritairement face au problème qui se présente à l’horizon.

La recherche, la fabrication et la distribution d’équipements autonomes individuels de production d’électricité doivent être grandement facilités et promotionnés par les institutions gouvernementales. Rien ne nous oblige à concentrer la production d’électricité dans un seul endroit confiné, avec un risque élevé pour les populations, telles les centrales nucléaires qui se multiplient partout à la surface de la planète, augmentant ainsi le risque nucléaire.

Les implantations de parcs éoliens et autres installations à transformateurs solaires doivent être une priorité absolue dans la stratégie énergétique des pays. Les villages et les petites villes doivent se mettre en commun pour exploiter les ressources. Les grandes villes doivent bien sûr également acquérir progressivement une autonomie énergétique sur la base des énergies renouvelables.

Par ailleurs, les maisons individuelles, ainsi que les immeubles, devront pouvoir être équipés de systèmes de production et d’accumulation d’énergie électrique à partir des rayonnements solaires.

Les entreprises et les usines devront également intégrer des moyens d’autoproduction énergétique.

Les technologies existent, il suffit de développer les réseaux de distribution, et de former les installateurs. De nouveaux métiers verront le jour, liés à la maintenance de tous ces équipements.

Les économies réalisées par l’autoproduction, que ce soit à titre individuel, professionnel ou public, seront tellement importantes, que très rapidement le pouvoir d’achat va être amélioré nettement. Imaginez si votre chauffage ne vous coûte presque rien, votre climatiseur non plus, le chauffage de votre eau non plus, votre électricité domestique non plus, pareil pour toutes les dépenses énergétiques de votre entreprise, etc.

Les investissements réalisés sur les réseaux de transport d’électricité sont sauvegardés, ces réseaux pourront parfaitement servir dans un contexte où la production sera mutualisée, puisque chacun déverse le surplus d’électricité produit dans ce réseau global, au profit de la communauté.

Aujourd’hui les gouvernements européens misent sur « ITER » et son improbable réacteur à fusion nucléaire. Un projet gigantesque, extrêmement dangereux, et à un niveau de coût absolument vertigineux pour des résultats, à une échéance de 50 années impossibles à anticiper aujourd’hui. Les gens doivent bien comprendre que « ITER » est une installation pharaonique destinée à la recherche. « ITER » n’est absolument pas une sorte de super centrale nucléaire qui va produire de l’énergie à faible coût pour très longtemps et pour toute la planète, bien au contraire, avec « ITER », personne ne sait où nous allons, des scientifiques veulent simplement tenter de reproduire la production d’énergie sous une forme équivalente à ce qu’il se passe dans une étoile. Les gouvernements ont pourtant validé ce projet utopiste, qui a été par ailleurs décrié par de très grands scientifiques, certains assurent même que « ITER » n’aboutira jamais à un résultat exploitable.

Les américains travaillent sur les moteurs Stirling (du nom de son inventeur), une technologie rudimentaire qui était aux oubliettes bien que hautement réaliste. En remplacement des centrales nucléaires, imaginez des centaines d’hectares recouverts de gros capteurs solaires inoffensifs, équipés de « suiveurs » du soleil, qui ne transforment pas les rayonnements en électricité (le rendement étant trop faible) mais qui servent à concentrer la chaleur ainsi récupérée vers un endroit stratégique de ce petit moteur placé au centre de ces capteurs paraboliques. Une partie du gaz qu’il contient est ainsi continuellement chauffé, il se dilate et fait tourner une dynamo à grande vitesse, c’est cette dynamo qui produit de l’électricité avec un rendement fantastique à un niveau de coût ridiculement bas, sans aucune pollution.

Des dizaines de milliards d’euros pour « ITER » et son résultat incertain, rien pour les moteurs Stirling, quasiment rien pour les parcs éoliens immédiatement rentables, quasiment rien pour les capteurs solaires également immédiatement rentables, voilà où nous en sommes.

En fait, seules les décisions politiques pourraient faire avancer les choses, et nous savons désormais comme il est improbable que les choses avancent quand il est question de politique. C’est le serpent qui se mord la queue.

De deux choses l’une, soit la situation énergétique se décomplexe, les indicateurs passent du rouge vif à l’orange, le pouvoir politique prend les bonnes initiatives et d’ici quelques années les ressources énergétiques naturelles sont utilisées dans notre quotidien, soit la situation énergétique empire, les indicateurs persistent dans le rouge vif, et les politiques continuent de palabrer.

Dans ce dernier cas il faudra trancher la question, la solution consistera à reprendre le contrôle de notre destin énergétique, il faudra admettre que les dirigeants politiques soient évincés au profit d’autres dirigeants, qui ne soient pas cette fois des personnalités politiques … mais des « sages ».